Sur la Scène Scale de Startup SAFARI Virtual Experience, on a eu le plaisir d’accueillir Anita Chainiau, Product Manager, chez La Ruche qui dit Oui.
Cet article est une retranscription de son passage, et vous avez la possibilité de suivre le replay vidéo avec le lien disponible en bas de page.
La Ruche qui dit Oui
La Ruche qui dit Oui est une plateforme auprès de laquelle les consommateurs peuvent acheter des produits locaux chez des producteurs locaux. La mission est de permettre à tous de créer un système alimentaire juste. Ils fournissent à trois types d’acteurs une plateforme qui permet de faire cet échange et de consommer local. Ils sont : les producteurs, les responsables de ruches et les membres consommateurs.
Les producteurs mettent sur la plateforme, les produits à vendre. Ensuite les consommateurs achètent le produit. Puis, ils se retrouveront ensemble à un point de rendez-vous fixé par le responsable. Le responsable de ruche préparera donc ce petit marché improvisé sur lequel les membres viendront récupérer leur produit.
Pour les producteurs, la plateforme est constituée de deux interfaces. Une pour mettre en place leur catalogue de produit. Une deuxième permet de mettre en avant leur stock et leurs ventes pour mieux gérer le stock. Le plus important, c’est que cette plateforme permet aux producteurs de vendre. Ils peuvent également fixer librement leur prix de vente.
Les responsables de ruche, s’occupent de la partie logistique et assurent toute la communication auprès des membres qui sont les derniers grands acteurs. Ils achètent les produits chaque semaine auprès des producteurs.
La progression
Pour pouvoir fournir cette plateforme, il a fallu faire grandir ce réseau depuis quelques années. La courbe ci-dessus en témoigne.
Anita pense qu’au sein de la startup, ils ont eu de grands paliers pour atteindre une maturité en 2018. Le nombre des ruches s’est pas mal stabilisé dans certains pays.
Les ruches sont ouvertes par différents types de personnes. Certaines ont leur activité à côté et la ruche n’est qu’un complément d’activité. Mais il y a aussi des personnes qui travaillent pour la Ruche qui dit Oui à temps plein. Ils veulent en faire leur métier.
L’importance de la consommation locale
Au début du lancement de la Ruche qui dit Oui, ce n’était pas facile. A ce moment-là, le fait de consommer local n’était pas trop connu ou trop étendu. Les gens au départ étaient très militants. Mais au fil des années, ça a bien évolué. Entre-temps, La Ruche qui dit Oui a travaillé sur la professionnalisation de ses plateformes. Elle voulait répondre aux attentes des responsables des ruches parce qu’il y avait beaucoup de demandes de professionnalisation en Allemagne.
Faire face à la croissance
Le deuxième gros challenge que La Ruche qui dit Oui a eu, est la croissance du nombre de porteurs de projets. Au départ, ils étaient accueillis d’une manière très personnalisée. Mais à partir du moment où ils sont devenus très nombreux à les solliciter, les demandes sont devenues conséquentes. C’était donc difficile de les suivre tous d’une manière personnalisée, surtout qu’ils étaient une petite équipe qui travaillait pour La Ruche qui dit Oui. La solution était de mettre en place des processus pour être sûr de répondre à tout le monde. Il faut en même temps qualifier les demandes reçues pour être sûr que les gens sont bien motivés et peuvent aller au bout de leur projet.
Parmi les défis auxquels ils ont dû faire face, il y avait la création des règles communes aux réseaux. C’était fait en se concentrant principalement sur deux points : le fait d’acheter directement dans la ferme des producteurs, ou d’acheter chez les producteurs inscrits.
Construire son réseau
Le dernier grand challenge était de faire grandir le réseau. La Ruche qui dit Oui avait déjà des équipes locales à travers l’Europe. Elles leur permettaient d’accompagner les responsables de ruche, mais aussi les réseaux des producteurs.
Ils ont également privilégiés le système des ambassadeurs, qui consiste à donner des responsabilités à certains responsables de ruche. Ces personnes accompagneront et développeront le réseau dans leurs zones. Elles peuvent mettre en place des opérations pour les producteurs qui sont un peu loin pour favoriser la communication entre responsables des ruches, etc.
Une startup internationale
En grandissant, La Ruche qui dit Oui a eu un défi à propos de la création de sa marque. L’entreprise a une identité locale, donc c’est un peu difficile de rester sur la même identité à l’international. Il a fallu s’adapter selon les pays, pour que le message soit bien clair. Il a fallu même adapter certains moyens de paiement dans les pays où elle s’est développée.
Suivez le lien pour regarder la vidéo.